Le classement sans suite de l’enquête visant Gianni Infantino
Dans un contexte marqué par l’implication de nombreuses personnalités du football dans des affaires de corruption, l’enquête visant le président de la FIFA, Gianni Infantino, trouve enfin une issue. Les autorités suisses ont décidé de classer l’enquête qui l’impliquait dans des rencontres secrètes avec un procureur suisse.
Gianni Infantino, objet d’une enquête controversée
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, était au cœur d’une investigation suite à des rencontres qu’il aurait organisées en secret avec Michael Lauber, alors procureur général de la Suisse. Ces réunions, qui auraient eu lieu en 2016 et 2017, ont suscité de nombreuses interrogations.
Les enquêteurs suisses se demandaient si ces rencontres pourraient avoir un lien avec une autre enquête, celle portant sur un scandale de corruption qui a éclaboussé la FIFA et conduit à la mise en examen de plusieurs de ses dirigeants. Ces soupçons ont conduit à l’ouverture d’une enquête contre Gianni Infantino.
Un classement sans suite qui soulage le président de la FIFA
Après des mois d’investigations, le procureur extraordinaire suisse a décidé de classer l’enquête visant le président de la FIFA. Bien que cela ne signifie pas qu’Infantino soit totalement innocenté, cela met un terme, pour le moment, à son implication judiciaire.
Par cette décision, le procureur a exprimé ses doutes quant à la commission d’une infraction pénale par Infantino dans le cadre de ses rencontres avec le procureur. Le président de la FIFA voit donc une ombre levée sur son mandat et peut désormais se consacrer pleinement à ses fonctions.
Un soulagement pour l’image du football international
Cette décision intervient comme un soulagement pour Infantino mais également pour le football international. Cette enquête avait en effet suscité des interrogations sur la façon dont la FIFA était gérée et était perçue comme un coup dur pour l’image déjà ternie de l’organisation suite aux nombreux scandales de corruption qui ont éclaté ces dernières années. En classant cette enquête, les autorités suisses apportent un certain soulagement à la FIFA et à son président.