Donald Trump invoque l’immunité présidentielle pour réclamer le classement sans suite de poursuites à son encontre
Dans un récent développement, l’ancien président américain Donald Trump, a affirmé son intention de demander le classement sans suite de poursuites le visant. Il a ainsi invoqué l’immunité présidentielle comme fondement juridique à sa requête.
L’invocation de l’immunité présidentielle: un recours juridique complexe
M. Trump est actuellement la cible de plusieurs enquêtes et poursuites judiciaires, en partie liées à sa gestion de ses affaires privées avant et durant son mandat présidentiel. Face à ces défis juridiques, l’ancien président tente de jouer sa carte d’immunité présidentielle, un principe largement débattu dans le système juridique américain.
Ce principe, non défini explicitement dans la Constitution des États-Unis, a été interprété différemment à travers les décennies par les juristes et les tribunaux du pays. Certains soutiennent que le président en exercice ne peut être poursuivi pour des actes commis pendant son mandat. D’autres soulignent que cette immunité pourrait ne pas s’étendre à des actes illégaux accomplis avant ou après le mandat présidentiel, ou à des actes délibérément criminels ou corrompus commis pendant le mandat.
Les réactions face à cette demande
Une stratégie juridique controversée
La demande de Donald Trump pour le classement sans suite de poursuites risque de créer un précédent juridique et a donc suscité une controverse instantanée. De nombreux critiques soutiennent que son utilisation de l’immunité présidentielle pourrait établir un dangereux précédent d’impunité pour les présidents – en exercice ou non – et pourrait miner l’État de droit.
Incertaines perspectives judiciaires
Il reste à voir comment les différentes cours traiteront cette demande de l’ancien président. Certains juristes se montrent sceptiques quant à la réussite de cette stratégie car, selon eux, dans un système démocratique, il est essentiel de pouvoir tenir les dirigeants responsables de leurs actes, passés et présents.
Conclusion
Le débat sur l’immunité présidentielle reste un sujet complexe et contentieux aux États-Unis. La demande de Donald Trump pour le classement sans suite de poursuites le visant pourrait avoir des répercussions majeures sur la façon dont la loi est interprétée et appliquée aux présidents en exercice et post-mandat.