Un cessez-le-feu est perçu comme un retour à la « barbarie » du Hamas, selon Benyamin Nétanyahou
Le Premier ministre israélien refuses de céder à la pression
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est exprimé dimanche lors d’une conférence de presse, s’opposant fermement à la proposition d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Il a soutenu que toute forme de répit viendrait à renforcer le Hamas, perçu comme un groupe terroriste par son administration. Selon lui, céder aux appels internationaux pour un cessez-le-feu équivaudrait à se soumettre à la « barbarie » du Hamas.
Une réponse à la pression internationale
Cette déclaration survient dans un contexte où la pression internationale augmente pour un arrêt immédiat des hostilités. Les dirigeants mondiaux, y compris ceux de la communauté européenne et des Nations Unies, ont appelé de leurs voeux un cessez-le-feu immédiat. Cependant, Nétanyahou insiste sur le fait que la campagne militaire de son pays ne répond qu’à des actes d’aggression du Hamas et ne saurait être interrompue de manière précipitée.
L’accusation de « barbarie » envers le Hamas
Le terme de « barbarie » employé par Nétanyahou est repris par son administration pour qualifier les agissements du Hamas. Le mouvement palestinien, considéré comme conducteur d’attaques terroristes par Israël, est tenu responsable de la violence actuelle dans la région par le Premier ministre. Selon lui, le fait d’accepter un cessez-le-feu à ce stade donnerait au Hamas une légitimité certaine, ce qu’il juge inacceptable.
Un soutien domestique solide pour la stratégie de Nétanyahou
Inébranlable dans sa position, le Premier ministre bénéficie du soutien d’une grande partie de la population israélienne. Confrontée à d’incessantes attaques de roquettes, la population se rallie, en grande majorité, à l’offensive menée par les autorités. Celle-ci est considérée par beaucoup comme nécessaire pour dissuader le Hamas de mener de futurs assauts.
Face à ces déclarations, l’avenir du conflit et la possibilité d’un cessez-le-feu restent incertains. Le monde continue de suivre la situation avec une grande inquiétude, priant pour une résolution rapide et pacifique de cette crise sans fin.
Le dernier verbe
Nétanyahou a déclaré: « Nous ne céderons pas. Nous continuerons à agir pour rétablir la sécurité et la tranquillité à nos citoyens…». Une phrase qui définit clairement le positionnement dur et résolu du Premier ministre israélien face à la situation actuelle.