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Comment le zéro déchet contribue-t-il à baisser le réchauffement planétaire ?

Accords de Paris, Conférence des Parties (COP), Green New Deal, voilà autant d’initiatives mener par les États pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pourtant, chaque année, 2 milliards de tonnes de déchets sont produites à travers le monde. Conséquence : les eaux et les sols sont de plus en plus pollués et l’on subit de plein fouet les affres du dérèglement climatique. Face à ce désastre, de plus en plus de voix s’élèvent pour exhorter à la démarche zéro déchet. Mais au fond, que sait-on réellement de ce concept ? Mieux, comment fonctionne-t-il ?

Et surtout, comment contribue-t-il à baisser le risque du réchauffement planétaire ? Vous trouverez réponse à ces interrogations en prenant connaissance du texte ci-dessous.

Par la réduction de l’empreinte carbone

C’est un secret de polichinelle, l’écologie a le vent en poupe ces dernières années. Il ne se passe en effet plus un seul jour sans que le réchauffement climatique nous montre qu’il n’est pas un simple sujet de conversation. Entre les inondations, les incendies et la fonte des glaciers, chaque jour nous rappelle l’impact de nos actions sur la nature.

Pour limiter cet effet, le zéro déchet fait partie des solutions les plus recommandées. Fiable, il participe à la réduction des déchets produits par les ménages. Utile, il permet de mener un mode de vie saine tout en réduisant son empreinte carbone. Pour preuve, en misant sur les produits qui :

  • Traversent peu de frontières ;
  • Comportent très peu d’emballages ;
  • Exigent peu d’énergie lors de leur fabrication ;
  • Et, se recyclent aisément…

…vous faites un choix à la fois sûr et écoresponsable. Dans les faits, vous optez pour ce qu’il y a de mieux pour réduire votre empreinte carbone. La vérité, c’est que plus un produit traverse les frontières, plus son transport nécessite l’usage du fioul ou du kérosène. Toutes choses qui contribuent à dégrader l’environnement par l’émission de polluants dans l’atmosphère.

Par la diminution des produits jetables

Même si la réduction de l’empreinte carbone est le premier avantage du zéro déchet, la lutte contre les produits jetables est au cœur de cette démarche. Et, pour cause, son impact considérable dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La vérité, c’est que les produits jetables connaissent un essor fulgurant ces dernières années. Près de 1000 milliards d’emballages en plastique ont été utilisés dans l’Union européenne en 2018, et ce, uniquement dans le secteur agroalimentaire.

Pourtant, moins du tiers de ces produits sont recyclés pour leur permettre d’entamer un nouveau cycle de vie. Conséquence : des millions de tonnes de plastiques se retrouvent dans la nature et certains finissent leur course dans l’océan.

Pour remédier à cet état de choses, le zéro déchet intervient par le remplacement des produits jetables avec des articles réutilisables. Dans son essence, il contribue donc à limiter la pollution en réduisant la production de déchets à la source.

En vous inscrivant donc dans cette démarche, vous contribuerez à diminuer les polluants dans la nature. Mieux, vous participerez à l’avènement d’un avenir meilleur pour la planète et son écosystème. De quoi réveiller votre fibre écologique, n’est-ce pas !

Par le recyclage des articles et produits

Même si l’objectif principal du zéro déchet reste et demeure la réduction des déchets, leur recyclage n’est pas non plus à négliger. En effet, en trouvant une nouvelle utilité à nos produits usagés, nous avons la certitude de rallonger leur durée de vie. Dans la pratique, nous brisons leur cycle de production, ce qui nous permet de diminuer l’impact environnemental engendré par :

  • Leur fabrication ;
  • Et, leur transport.

Et, ce n’est pas tout. En optant pour le recyclage, nous préservons par voie de conséquence nos ressources naturelles en limitant fortement leur production. C’est d’ailleurs pourquoi la plupart des scientifiques s’accordent sur le fait que le but ultime de la démarche zéro déchet, c’est de :

  • Réduire ;
  • Réutiliser ;
  • Et, recycler autant que possible les déchets de notre environnement.

Et, l’une des astuces pour rester dans cette dynamique, c’est d’éviter les produits à usage unique. En clair, si vous comptez contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique à travers la démarche zéro déchet, vous devez vous évertuer à adopter les bons gestes au quotidien.

Dans les faits, cela suppose qu’il vous faudra acheter vos produits avec peu ou pas d’emballages. Mais, pas seulement. Aussi, devriez-vous opter pour les tasses ou verres réutilisables afin d’éviter de polluer l’environnement avec des objets jetables. En somme, en plus d’opter pour des produits écologiques, vous devez acheter utile, car chaque action compte.

Par le tri et le compost des déchets

Savez-vous qu’en 2017 la France à elle seule a produit près de 39 millions de tonnes de déchets ? Sinon, gardez à l’esprit que sur cette quantité, seulement 42 % ont été recyclés. Ce qui suppose que plus de 18 millions de tonnes de déchets ont été soit mises en décharge, soit incinérées.

Autant dire que les conséquences pour l’environnement sont catastrophiques. Pour limiter ce désastre et réduire à la source ces déchets, la loi rend désormais obligatoire leur tri :

  • Aux entreprises ;
  • Aux collectivités locales ;
  • Et, aux citoyens produisant plus 1100 litres de déchets par semaine. Et, ce n’est pas tout.

Les structures, collectivités territoriales et administrations sous la tutelle de l’État sont également contraintes à suivre cette démarche. C’est dire donc que l’exemplarité est désormais de mise dans tous les secteurs d’activité. Pour faciliter la tâche aux différents acteurs, les collectivités locales proposent d’ailleurs une collecte séparée :

  • Des biodéchets produits par les ménages ;
  • De ceux produits par les acteurs de la restauration.

Dans certains cas, c’est une gestion directe sur site qui est préconisée. Toutes choses qui facilitent le travail des composteurs et qui ont des conséquences directes sur la lutte contre le réchauffement climatique. En somme, même si le tri et le compost ne permettent pas d’atteindre rapidement le zéro déchet, ils servent tout de même à réduire les polluants dans la nature.

Par la lutte contre les traitements polluant l’environnement

Pour nous débarrasser des déchets qui polluent notre environnement, la plupart des entreprises du secteur ont recours à l’incinération et à la mise en décharge. Malheureusement, ces pratiques qui sont censées sauvegarder la planète contribuent elles aussi à la polluer.

Pour preuve, en 2016, plus de 220 décharges ont fonctionné sur l’ensemble du territoire français. Près de 18 millions de tonnes de déchets ont été traitées et enfouies sous terre. Or, ce type de traitement n’est pas sans conséquence sur l’environnement.

De nombreuses études ont en effet révélé que lorsque les déchets sont enfouis sous terre, ils participent à la dégradation des sols. Dans certains cas, la nappe phréatique se retrouve contaminée même s’il s’agit de déchets dits « non dangereux ».

Pire, malgré l’installation de système de captage, la plupart de ces décharges n’arrivent pas à contenir l’émission de gaz dangereux comme le méthane. Or, selon de nombreuses recherches, le méthane est l’un des gaz à effet de serre les plus redoutables.

À l’origine de 30 % du réchauffement planétaire, il se révèle aussi 70 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Pour remédier à cet état de choses, le zéro déchet remet en cause ce mode de traitement.

Par des actions directes, il sensibilise sur les dangers que revêtent ces procédés et exhorte à leur diminution. Mieux, dans une approche holistique, il s’attaque également au recours à l’incinération.

En effet, à l’instar des décharges, ce traitement est aussi à l’origine de l’émission de polluants dans l’environnement. À titre indicatif, dans toute la France, 13 millions de tonnes de déchets sont traitées par incinération par an.

Sur cette quantité, 20 à 25 % ressortent sous forme de déchets non brûlés. Et, ce n’est pas tout. 3 % sont par ailleurs répertoriés dans la catégorie des résidus classés dangereux pour l’environnement. Et c’est là qu’intervient le zéro déchet, pour :

  • Ralentir cette tendance ;
  • Éveiller les consciences quant aux impacts de ces procédés ;
  • Et, diminuer progressivement l’utilisation et l’impact de ces traitements sur le réchauffement planétaire.
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